16 juillet 2012 à 12:30
Les Mauves au forceps!
Face à un adversaire qui évoluant deux étages en dessous, la Jeanne d’Arc pensait que son déplacement dans l’Est allait se résumer à une partie de plaisir. C’était mal connaitre l'OCSA Léopards, deuxième de son groupe en D2 départementale et surtout façonné par le duo Fred Mounichy-Jean-Louis Bartholo. Jeune, fougueuse mais surtout disciplinée, cette équipe a donné une belle image du football saint-andréen en poussant la belle mécanique portoise dans ses ultimes retranchements. "La qualité est là, on travaille beaucoup mais nous ne sommes pas aidés", soufflait le coach à l’issue de deux heures de jeu où son équipe aurait pu réussir l’exploit de ces seizièmes de finale de la Coupe de la Réunion. "Nous avons eu trois occasions franches, c’est dommage." La plus belle est incontestablement celle de Sébastien Garnier à six minutes de la fin du temps réglementaire. Face à l’attaquant local qui avait pris toute la défense de vitesse, Grégory Pausé sort le grand jeu et permet aux Mauves d’aller en prolongation. Catren, héros malheureux Mais résumer les 90 minutes à cette occasion serait réducteur tant la deuxième période haute en intensité a été dominée de la tête et des épaules par les Portois. Méconnaissables durant le premier acte, ils ont siégé les buts d’Alexandre Catren, héroïque à maintes reprises. Du haut de ses 19 ans, il a repoussé avec brio les tentatives de Tatel (48e), Borahimo -dont c’était le grand retour en mauve- (50e) ou surtout Hassman (53e et 76e).
Devant une défense bien regroupée menée de mains de maitre par Cédric Androge, il aurait pu être Alexandre le grand. "C'est dommage de le voir dans tous ses états car il fait un super match, regrette Fred Mounichy. Mais il y a eu ce coup franc" Dans la première minute de deuxième mi-temps de la prolongation signé Swan Stanislas (106e). La claquette de Catren se transforme en savonnette. La Jeanne d'Arc a fait le plus difficile. Entré en jeu, Mathieu Myrthe, la conclusion d'un déboulé de Cady côté droit, scellera la qualification portoise, difficile mais méritée (116e).
"Nous ne sommes pas habitués à jouer sous la pluie et sur un terrain lourd", analyse Pascal Buteau qui rend hommage l’adversaire qui a été "de belle qualité. Mais avec plus d’application devant le but adverse, nous aurions plié le match bien avant. Les garçons se sont peut-être crus en vacances trop tôt. Nous n’avions pas le mental nécessaire en début de match. Cela nous fait défaut depuis quelque temps. Les dix jours de vacances qui arrivent, vont nous permettre de bien nous ressourcer." Même s’ils se sont perdues de vue l’an passé, Dame coupe a toujours le béguin pour les Mauves, qualifiés pour les demi-finales de la Coupe de France et pour les huitèmes de la Coupe de la Réunion. Du bon boulot.
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